Elle est appelée Guerre du Golfe, en raison de sa situation géographique, sur les bords du golfe Persique. S/RES/660 (1990). En revanche, la destruction des usines hydroélectriques et autres installations électriques, qui a permis d'anéantir les capacités de command and control (en) de l'armée irakienne, a provoqué l'explosion d'épidémies de gastro-entérites, de choléra et de typhoïde, en empêchant le fonctionnement des centres de traitement d'eau potable et d'eau usagée. 150 000 ressortissants indiens vivant au Koweït ont été évacués par avion par le gouvernement indien dans un laps d'une semaine suivant l'invasion[10]. L'opération Daguet (Guerre du Golfe / Irak-Koweït, 1990-1991) et le tournant de l'après-guerre froide 'inva­ sion americaine de ! L'émir Jaber se réfugie à l'étranger. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. 660, 45 U.N. SCOR at 19, U.N. Doc. La guerre du Golfe a provoqué non seulement des destructions au Koweït et en Irak, mais aussi la dislocation de circuits commerciaux et le rapatriement de nombreux travailleurs immigrés dans leur pays d'origine qui, dès lors, ont été privés d'importants transferts financiers. L’invasion du Koweït, également connue sous le nom de guerre Irak-Koweït, est un conflit majeur entre l'Irak de Saddam Hussein et le Koweït, du 2 au 4 août 1990. Ruth Blakeley, Department of Politics, University of Bristol, 2001 (Revised in February 2003). La crise éclate le 2 août 1990, lorsque l'Irak, dirigé par le président Saddam Hussein, envahit et annexe le Koweït.Cette invasion a des causes lointaines et récentes. La guerre du Golfe est un conflit qui oppose, du 2 août 1990 au 28 février 1991, l'Irak à une coalition de 35 États, dirigée par les États-Unis à la suite de l'invasion et l'annexion du Koweït par l'Irak. En plaçant un monarque étranger à l'Irak, une sorte de "marionnette" qui devait tout aux Britanniques, ce qui signifiait pour les nationalistes et les Baasistes que le pays était quasiment un protectorat britannique jusqu'en 1958, avec le coup d'état militaire qui mit fin à cette monarchie. Dès ce moment, les communautés internationale et arabe se mobilisent sur le plan diplomatique et militaire. J. P. Stucker, J. F. Schank, B. Dombey-Moore. La volonté pour les anciens États satellites de l'URSS de démontrer leur aptitude à intervenir sans Moscou est également un facteur d'intervention. La guerre civile libanaise touche à sa fin et l'URSS s'est retirée d'Afghanistan. Articles détaillés : Invasion du Koweït et Guerre du Golfe. De même, ils redoutent peu l'arrivée d'un régime islamiste hostile aux Occidentaux, de par la faible influence de l'Iran et les bonnes relations en façade entre la république islamique du Pakistan et les États-Unis. Cependant, la couverture de la guerre a surtout profité à la jeune chaîne CNN. Après plusieurs heures de combats, le Koweït tombe dans les mains de l'armée irakienne, qui parvient à capturer la résidence de l'émir Jaber al-Ahmad al-Sabah, le palais Dasman, protégé par la Garde nationale koweïtienne et la police locale. L’émir et sa famille se réfugient en Arabie Saoudite tandis qu’un gouvernement provisoire pro-irakien est formé. Sans de telles ressources naturelles, l'existence de cet État n'aurait pas de sens et les Britanniques ne l'auraient pas créé. Des traces de fumée furent retrouvées sur l'Himalaya. [14]. Aidez-moi financièrement sans payer : https://utip.io/telecrayon LIRE LA DESCRIPTION Résumé de la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988. Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. Pour le colonel Kenneth Rizel (2001[23]), l'application de la théorie des cinq cercles du colonel John A. Le 9 août 1988 : le Koweït décide d'augmenter sa production pétrolière, notamment dans les puits de Roumaylah à cheval sur la frontière irako-koweïtienne dans une région revendiquée par l'Irak. Adoptée par 12 voix contre 2 (Cuba, Yémen) et 1 abstention (la Chine), c'est la première résolution de l'ONU à autoriser le recours à la force depuis la guerre de Corée (1950)[16]. Les besoins en pétrole satisfaisant un nombre croissant de pays, le paroxysme de l'anti-impérialisme, des mouvements pour la paix et la démocratie expliquent une telle intervention. La difficulté essentielle tient à la distinction entre les morts indirectes causées par les bombardements et celles causées par les sanctions, qui ont empêché la reconstruction du pays[27]. En 1991, l’Irak de Saddam Hussein, au nom de revendications économiques et territoriales non abouties, envahit l’Émirat du Koweït. La guerre du Golfe fut également l'occasion de critiques sur l'influence des médias dans la perception de la guerre. 17 janvier. hal-01571608. II n'est pas douteux qu'un état de guerre existe entre l'Irak et le Koweit à partir du 2 août 1990, date de l'invasion des troupes iraquiennes. Il est, par la suite, devenu connu pour les polémiques sur ses reportages[34]. Quelle guerre culturelle ? La visibilité fut réduite de 25 à 4 km dans la région et il y eut une chute de la température jusqu'à −10 °C. Le général français Maurice Schmitt, Chef d'État-Major des armées, estime que moins de 5 000 civils irakiens ont été tués par les bombardements de la coalition[1]. De haut en bas et de gauche à droite : des, Endettement irakien et différend pétrolier, Pertes militaires de la coalition occidentale, « impossible d'avancer des statistiques sérieuses sur les pertes irakiennes. Que les lecteurs . Concernant les pertes matérielles irakiennes, la DIA donne le bilan suivant en juin 1992[1] : Un autre bilan donne 139 avions (plus 114 réfugiés en Iran), huit hélicoptères, 74 bateaux, 2 089 chars, 856 véhicules de transport, 2 140 pièces d'artillerie. Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté 12 résolutions exigeant le retrait immédiat des forces irakiennes du Koweït, mais en vain[8]. d'annexion du Kowert par l'Irak, le genocide des Tutsi au Rwanda, la guerre civile de Yougosla­ vie, !es attentats du 11 septembre 2001, ! En juin 1991, l'avocat Dominique Tricaud, membre de la Commission d'enquête « Vérité sur la guerre du Golfe », déclare estimer les pertes irakiennes à entre 35 000 et 45 000 morts pour les civils et à entre 85 000 et 110 000 morts pour les militaires[2],[21]. Pour le bombardement de l'abri d'Amiriya par l'aviation américaine, les estimations sont d'environ quatre cents morts, tous civils[19]. Elle a eu lieu à un moment où les progrès technologiques de la télévision la mettaient en mesure de présenter instantanément et en direct, des images de n’importe où dans le monde. Avant la guerre, en 1990, l'Irak produisait environ 8 900 millions de watts; en 1999, ce chiffre avait été réduit à 3 500[27]. Il soutint également qu’au-delà de la guerre, il y avait un déséquilibre dans le traitement de l'information par les grandes chaînes de télévision et les autres médias[36]. Elle déclare à son interlocuteur que « Washington, inspiré par l'amitié et non par la confrontation, n'a pas d'opinion » sur le désaccord entre le Koweït et l'Irak, déclarant que « nous n'avons pas d'opinion sur les conflits arabo-arabes ». Plusieurs pays, comme l'URSS et la Chine, ont placé un embargo sur les armes à l'Irak. Un autre rapport de l'ONU, de 1999[29], souligne les effets à plus long terme de cette campagne de bombardements qui a anéanti la plupart des infrastructures nécessaires à la survie de la société (eau, électricité, hôpitaux, etc.). Le colonel américain Kenneth Rizel estime à 3 000 le nombre de morts chez les civils[23]. Par ailleurs, l'utilisation de munitions à l'uranium appauvri par la Coalition génère des polémiques sur les conséquences sanitaires pour les militaires des deux camps et la population locale qui ont été exposés aux vapeurs, nanoparticules, particules et fumées de ces munitions[30]. 81 aéronefs (dont 48 américains, sept britanniques et trois saoudiens) sont détruits[24]. Les hostilités ont continué jusqu'à la fin février 1991, date à laquelle le Koweït sera libéré[16]. 1990-1991 : la guerre Irak-Koweït, guerre du Golfe. Il y a 30 ans, l’invasion éclair du Koweït par l’Irak Le 2 août 1990, l'armée de Saddam Hussein déferle sur l'émirat et annexe ce petit territoire riche en pétrole. Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. Le 16 janvier, les avions de la Coalition ciblent plusieurs sites militaires irakiens et indiquent que l'armée de l'air irakienne a été décimée[15]. Ce dernier s'était déjà enfui dans le désert saoudien dès le début de l'invasion. 1990-1991 : la guerre Irak-Koweït, guerre du Golfe. Al-Kuwayt (/al ku'wajt/, prononciation littéraire) signifie en arabe classique « la petite forteresse construite près de la mer »3. Même les pays traditionnellement considérés comme de proches alliés de l'Irak, comme la France et l'Inde, ont appelé à un retrait immédiat de toutes les forces irakiennes du Koweït[11],[12]. Plusieurs raisons officieuses ont été avancées afin de justifier l'invasion irakienne : l'incapacité de l'Irak à rembourser les 80 milliards de dollars qui avaient été empruntés au Koweït pour financer la guerre Iran-Irak et la surproduction koweïtienne de pétrole qui a provoqué des baisses de revenus pour l'Irak[5]. L'invasion du Koweït est condamnée par la communauté internationale qui vote la résolution 660 dès le 2 août 1990, puis elle conduit à des sanctions économiques immédiates contre l'Irak. Les pertes économiques, les dépenses militaires et les conséquences écologiques de ce conflit relativement court mais de haute intensité sont énormes. Après la guerre, la plupart des 300 000 Palestiniens vivant au Koweït, soupçonnés de soutien à l'Irak, sont expulsés[31]. Le rapport d'une mission de l'ONU, dirigée par le sous-secrétaire Martti Ahtisaari, envoyée en mars 1991 pour évaluer les besoins humanitaires de l'Irak, décrit l'état du pays comme « quasi-apocalyptique »[28]. De toutes les autres chaînes, CNN était la seule capable de réaliser cela, ce qui fut un gros succès pour elle. BBC News, 14 May 2009, https://www.pbs.org/frontlineworld/stories/iraq501/events_kuwait.html, http://lcweb2.loc.gov/cgi-bin/query/r?frd/cstdy:@field%28DOCID+kw0058%29, CONFRONTATION IN THE GULF; Excerpts From Iraqi Document on Meeting With U.S. La guerre du Golfe de 1990-1991 ou guerre du Koweït, est un conflit qui opposa l'Irak de Saddam Hussein à une coalition de 34 États, soutenue par l'Organisation des Nations unies entre 1990 et 1991.La victoire prévisible de la coalition entraîna la libération du Koweït dont l'invasion en 1990 par l'armée irakienne avait provoqué le déclenchement du conflit. Dix ans après, le monde a changé, le pétrole n'est plus une arme politique, son poids dans l'économie mondiale s'est réduit. La prononciation koweïtienne est [lɪkˈweːt]. Le prix du pétrole, en 1990, était pour beaucoup dans la décision de l'Irak d'envahir le Koweït et dans celle des Etats-Unis de riposter par la guerre du Golfe. Aucun bilan global n'est également donné par le gouvernement irakien[1],[5]. Saddam Hussein comptait aussi sur l'aide de l'URSS, alors moribonde (l'URSS prendra fin officiellement en décembre 1991), en la motivant idéologiquement contre son adversaire américain de la Guerre froide, et en espérant la lancer dans le conflit. United Nations Security Council Resolution 660 (Condemning the Invasion of Kuwait by Iraq), S.C. res. Il y a 30 ans, Saddam Hussein proclamait le Koweït "19e province" de l'Irak. Au cours de l’été 1990, les finances de l'État sont au bord de la banqueroute. Les trois principales chaînes télévisées américaines (ABC, CBS et NBC) étaient présentes sur le terrain et ont couvert la guerre en direct. C'est alors que le Koweit augmente unilatéralement sa production de 20% en rompant la solidarité entre les pays exportateurs de pétrole. Terminé en 1988, ce conflit meurtrier a laissé les deux pays exsangues. En 1998, Libération indique qu'il est « impossible d'avancer des statistiques sérieuses sur les pertes irakiennes. Le président américain George Bush déploie les forces des États-Unis en Arabie saoudite et exhorte d'autres pays à envoyer leurs propres armées sur le terrain. Douglas Kellner (en), professeur à Columbia, affirma en 1992 qu’à cause des médias, la guerre avait été perçue comme un récit passionnant. Cela faisait plus de 23 ans et la guerre des Six Jours qu'aucune annexion ne s'était produite. Il y a 30 ans, l’invasion éclair du Koweït par l’Irak Le 2 août 1990, l'armée de Saddam Hussein déferle sur l'émirat et annexe ce petit territoire riche en pétrole. La position initiale américaine sur le conflit, Condamnations par la Communauté internationale, L'intervention des forces de la Coalition, Saddam Hussein espérait ainsi donner l'occasion aux conservateurs communistes russes de reprendre la situation en main, face aux libéraux incarnés par. Pendant les sept mois d'occupation irakienne au long, les forces de Saddam Hussein ont pillé les richesses immenses du Koweït ; on a dénombré également des violations massives des droits de l'homme. L'argu.men t historique En 2016, The Daily Beast donne un bilan de 25 000 à 65 000 soldats irakiens tués et 75 000 blessés[3]. En 1990, les ressources financières du royaume étaient supérieures aux ressources du pétrole. Après une série de négociations infructueuses entre les grandes puissances mondiales et l'Irak, les États-Unis déclarent la guerre à l'Irak à la mi-janvier 1991. Cette invasion, élément déclencheur de la guerre du Golfe, conduit ainsi directement à l'intervention militaire des États-Unis contre l'Irak en janvier 1991. Les 150 000 soldats américains et britanniques prennent Bassorah le 7 avril, Bagdad le 9 avril, Mossoul le 10 avril, Kirkouk le 11 avril et Tikrit le 14 avril. Ve- Historiquement, le parti Baas et les nationalistes irakiens n'avaient jamais accepté les accords Sykes-Picot de 1915-1916, où les Britanniques et les Français se partageaient le Moyen-Orient alors sous contrôle de l’Empire Ottoman en zones d'influences. En 1991, entre 4 000 et 400 000 morts irakiens, selon les estimations les plus extrêmes. Ses opposants, aujourd'hui au pouvoir à Bagdad, ont retissé les liens avec ce voisin stratégique. Des soldats saoudiens au Koweït, prenant par à l'assaut de la coalition contre l'Irak, lors du deuxième jour de la guerre du Golfe, le 25 février 1991. La presse a néanmoins tenté de se défendre contre les restrictions d'accès à l'information. Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, sanctions économiques immédiates contre l'Irak, Chronologie de la guerre du Golfe (1990-1991), Corps expéditionnaire égyptien durant la deuxième guerre du Golfe, résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, Ports du Koweït#Sabotages durant la guerre du Golfe de 1991. Cette réduction drastique est due à la fois aux bombardements aériens et aux sanctions économiques appliquées ensuite par l'ONU (résolution du Conseil de sécurité des Nations unies no 661 ; la résolution 687 d'avril 1991 permettait l'envoi de denrées alimentaires et de fournitures médicales, mais pas des matériaux nécessaires à la reconstruction du réseau électrique et d'eau potable)[27]. Ayant tiré les leçons de la guerre du Viêt Nam, le Pentagone a pris le contrôle de la diffusion des informations, en imposant certaines restrictions à la couverture de la presse[33]. Warden III durant la guerre, en ciblant les infrastructures matérielles et en préconisant l'usage de bombardements stratégiques couplés à des bombes guidées, aurait connu un succès indéniable, bien qu'elle fût moralement problématique. Lorsqu'on y a découvert du pétrole, les Koweïtiens, qui avaient l'habitude de la pauvreté, ont géré avec parcimonie leur ressource en investissant et diversifiant dans le monde entier. En 2001, le capitaine français Ludovic Monnerat donne un bilan bien plus faible pour les pertes irakiennes : 3 000 à 5 000 morts, 8 000 à 15 000 blessés, 86 000 prisonniers dont 2 500 blessés[20]. Le 15 mars 1991, l'émir du Koweït, Jaber al-Ahmad al-Sabah, rentre au pays après avoir passé plus de 8 mois en exil[17]. Un total de quarante victoires aériennes alliées a eu lieu, 27 par des missiles AIM-7M, dix par des missiles AIM-9M/P, deux hélicoptères détruits au canon par des A-10, un autre détruit en vol par une bombe à guidage laser tirée depuis un F-15E Strike Eagle[22]. Les journalistes chanceux ont dû être accompagnés par des soldats, officiellement pour des raisons de sécurité. La typhoïde était passée d'environ 1 600 cas en 1990 à plus de 24 000 en 1994[27]. Laffaire des couveuses au Koweït désigne le scandale du faux témoignage fait le 14 octobre 1990, lors de l'invasion du Koweït par les forces armées irakiennes de Saddam Hussein, qui alléguait d'atrocités commises contre des nouveau-nés koweïtiens. IRAK .150W , A • q a6 Kowert IR AN ARABJE 0 100 200 300 400 500 1 1 g 4 KM POLYGAMIE, Et, d'abord, je ne veux pas fai-re de la morale. L ' Invasion du Koweït ou Irak-Koweït Guerre (Exprimés en arabe: غزو ​​العراق للكويت) La guerre était menée par ' Irak d'envahir la Koweit. Les chiffres des pertes irakiennes varient très largement selon les sources[1]. L’invasion du Koweït, également connue sous le nom de guerre Irak-Koweït, est un conflit majeur entre l'Irak de Saddam Hussein et le Koweït, du 2 au 4 août 1990.Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. De plus l'Union soviétique, et par ricochet, les États-Unis, membres du Conseil permanent de l'ONU, cessent d'user de leur veto. Saddam Hussein installe dès lors un gouvernement fantoche, baptisé le « Gouvernement provisoire du Koweït libre », Alaa Hussein Ali en devient le Premier ministre et Ali Hassan al-Majid, dignitaire du Parti Baas, est placé à la tête du gouvernement. communément seconde guerre du Golfe, la première étant le conflit [limé de 1980 il 1988 entre l'Irak et l'Iran Les raisons qui amènent l'Irak à revendiquer périodiquement la princi­ pauté du Koweit sont de trois ordres: historique, géographique et économique. Ainsi, selon lui, cette campagne aérienne aurait permis d'éviter nombre de « dégâts collatéraux », ne faisant que 3 000 morts chez les civils de façon directe malgré le largage de 88 000 tonnes de bombes en 43 jours[23] (davantage que ce qui fut largué en 1943 par les Alliés). Certains journalistes ont été choisis et ont eu l’autorisation d’aller dans un « press pool ». La guerre a pris fin avec l'annexion de Koweit tous ' Irak, non reconnu par 'ONU. En d’autres mots, les gens ont pu voir un missile en action. Allied planes bomb Iraq: Kuwait's liberation begun, says US, Feb. 25, 1991: Iraq withdraws from Kuwait. L'Irak n'a jamais reconnu l'indépendance du Koweït décidée par les Britanniques en 1961, alors que ce territoire des plus riches en pétrole était autrefois rattaché de façon nominale à l'Empire ottoman. Le 2 août, le Conseil de sécurité de l’ONU exige le retrait immédiat du Koweït par la résolution 660 ; le 3 août, la Ligue des Etats arabes condamne l’invasion irakienne ; le 6 août, la nouvelle résolution 661 de l’ONU décide du boycott général … L'opération Daguet (Guerre du Golfe / Irak-Koweït, 1990-1991) et le tournant de l'après-guerre froide La guerre est divisée en deux phases : l'opération Bouclier du désert (en anglais Desert Shield), du 2 août 1990 au 17 janvier 1991, au cours de laquelle les troupes se renforcent et défendent l'Arabie saoudite, et l'opération Tempête du désert(en anglais Desert Storm), du 17 janvier au 28 février 1991, phase de combat, qui co… http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/8048477.stm, L'invasion du Koweït par l'Irak, 2 août 1990, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Invasion_du_Koweït&oldid=175516419, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Propagande et désinformation font varier les estimations de 4 000 à 400 000 morts »[5]. Un article de la revue Études internationales (Volume 40, numéro 3, 2009, p. 359-488) diffusée par la plateforme Érudit. Au cours de l’été 1990, les finances de l'État sont au bord de la banqueroute. Pour la première fois, la population a pu assister en direct à des scènes inquiétantes de la guerre. Malgré la brièveté de la guerre, les communications de l'administration américaines pendant la guerre du Golfe ont été importantes. L'Union soviétique est en effet dans la période de perestroïka et de glasnost, ce qui éloigne chez les Américains la peur qu'un régime communiste profite de la guerre pour se mettre en place. Invasion du Koweït conduira à guerre du Golfe en 1991. 100 000 civils ont pu ainsi être touchés indirectement, tandis que le taux de mortalité infantile aurait doublé[23]. L'ambassadrice informe Saddam Hussein que « les États-Unis n'ont pas l'intention de commencer une guerre économique avec l'Irak ». Résolution 678 du Conseil de sécurité autorisant le recours à la force à partir du 15 janvier 1991. Envoy, The Iraqi Invasion; In Two Arab Capitals, Gunfire and Fear, Victory and Cheers, http://www.globalsecurity.org/military/world/iraq/overview.htm, http://www.southasiaanalysis.org/papers7/paper615.html, http://www.globalsecurity.org/wmd/library/news/iraq/1990/900816-151051.htm, STANDOFF IN THE GULF; A PARTIAL PULLOUT BY IRAQ IS FEARED AS DEADLINE 'PLOY'. Saddam Hussein lui-même devait choisir CNN pour s’adresser aux nations occidentales[33]. La grande majorité des forces militaires de la coalition viennent alors des États-Unis, avec l'Arabie saoudite, le Royaume-Uni et l'Égypte comme principaux contributeurs, dans l'ordre. Les médias américains et québécois et le mythe de la polarisation de la société américaine (Note). L'ensemble des nations arabes a estimé au total les pertes financières à 800 milliards de $. 1991. De nombreuses nations rejoignent la coalition, y compris la France, ce qui en fait la plus grande alliance militaire depuis la Seconde Guerre mondiale. Et 149 victimes alliées. Très pauvres et dépourvus de ressources, ils devaient aller acheter leur eau en Irak qui la leur vendait cher, avec des bateaux de leur fabrication et qui faisaient leur réputation. Le témoignage se révèlera être mensonger et avoir servi à favoriser l'entrée en guerre des Occidentaux. En août 2019, 369 personnes sont toujours portées disparues[19]. Invasion du Koweït par l’Irak. Soit 44,8 millions de barils en 295 jours[32]. Cette guerre, dite guerre du Golfe parce qu'elle se déroule sur les bords du golfe Persique, trouve son origine dans la précédente g uerre engagée par l'Irak contre l'Iran. En 1992, les universitaires américains Robert W. Tucker (en) et David C. Hendrickson donnent les bilans suivants, donnés par différentes sources[1] : En 2002, l'universitaire américain Stephen Alan Bourque chiffre les pertes irakiennes entre 25 000 et 50 000 tués, 80 000 prisonniers, 3 300 chars, 2 100 véhicules blindés de transport de troupes et 2 200 pièces d'artillerie[4]. Ayant une dette de 80 milliards de dollars US (contractée pour se fournir en armements pour la guerre Iran-Irak), l'Irak exige du Koweït l'annulation d'une créance de 10 milliards de dollars US. Une des particularités de la guerre est le nombre important de pays (34) y ayant participé, qui plus est, tous à l'encontre du camp irakien. "Kuwaitis Mourn the Missing in Iraq." Le Koweït et l'Arabie saoudite paient environ 32 milliards de dollars sur les 60 milliards que coûte le conflit. Le conflit débute le 2 août 1990 à 2h00 du matin[7], les divisions de la Garde républicaine irakienne et les forces spéciales de l'armée irakienne sont les premières à entrer sur le sol koweïtien. Le premier ministre irakien Saadoun Hammadi déclare seulement le 19 février 1991 que « les 26 premiers jours de l'offensive ont fait 20 000 morts et 60 000 blessés »[1]. Elle se fit immédiatement connaître comme la « chaîne de la guerre ». Un bombardement mené par des F-111 de l'USAF pour limiter l'écoulement du brut et incendier le pétrole ainsi que les mesures prises telles que des barrages flottants ont limité les dégâts. Articles détaillés : Invasion du Koweït et Guerre du Golfe. Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. Les exilés de la famille royale du Koweït lancent une campagne internationale afin de persuader les autres pays à mettre la pression sur l'Irak. la libération du Koweït a été la bataille terrestre menée par la Coalition entre le 24 et le 28 Février 1991 au cours de la guerre du Golfe, est entré en action 39 jours après le début de 'Opération Tempête du Désert. Le nombre de soldats irakiens faits prisonniers est officiellement de 86 743 selon la coalition[1]. Du point de vue koweïtien, le Koweït était un émirat libre jusqu'à l'occupation ottomane qui l'avait, pour des raisons administratives, relié au gouvernorat de Bagdad. Saddam Hussein et ses proc… Lors de l'occupation, environ 1 000 civils koweïtiens ont été tués par l'armée irakienne qui a affronté une résistance désorganisée. Le 2 août 1990, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 660 condamnant l'invasion irakienne du Koweït et exigeant que l'Irak retire inconditionnellement toutes les forces déployées au Koweït[14]. Après avoir envahi le Koweït, il en a été délogé par ses anciens amis. Plus de 400 000 civils koweïtiens et des milliers de ressortissants étrangers fuient le pays, soit environ la moitié de la population koweïtienne[9]. Les Britanniques vont attendre jusqu'en 1961 pour donner l'indépendance au Koweït. Sa prospérité a stimulé l'envie de Saddam Hussein de retrouver son hégémonie sur ce territoire, hégémonie donnée par les Ottomans. C’est-à-dire, créer une censure par rapport aux contenus qui allaient être présentés au public. Le 29 novembre 1990, la résolution 678 du Conseil de Sécurité des Nations Unies autorise le recours à la force contre les forces irakiennes, si celles-ci n'ont pas évacué le Koweït au 15 janvier 1991. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'enregistre aucun cas de choléra en 1990, plus de 1 200 en 1991 et plus de 1 300 en 1994[27]. United Nations Report. En […] Lire la suite Salamon R (2004) [Rhttps://hal-lara.archives-ouvertes.fr/hal-01571608/document Rapport de l'enquête française sur la guerre du Golfe et ses conséquences sur la santé ; Répondant à la lettre de mission du 6 juin 2001 adressée par le cabinet du Ministre du Ministère de la Défense] ; [Rapport de recherche INSERM], 286 p., bibliographie p. 276 et 277, tableaux, graphiques. Perry M. Smith, « How CNN fought the war: A view from the inside », 1991, New York, Birch Lane Press. Sept ans après, le vrai bilan de l'opération Desert Storm. Des commandos irakiens déployés par hélicoptères Mil Mi-8 et Mil Mi-17 ainsi que par bateaux attaquent la capitale Koweït, tandis que les autres divisions sécurisent les aéroports et les bases aériennes soutenus par des hélicoptères de combat Mil Mi-24. La Chine, autre pays communiste majeur, plutôt préoccupée par son développement et sa croissance, sera plus inquiète de son approvisionnement en hydrocarbures, et préoccupée par d'éventuels troubles qui perturberaient le golfe Persique, et donc, ses fournitures en pétrole, et ne pose pas de veto à l'ONU, tout en suivant l'évolution de la situation. Le 25 juillet 1990, l'ambassadrice américaine en Irak, April Glaspie (en), demande au gouvernement irakien les raisons pour lesquelles l'armée irakienne se déploie massivement du côté de la frontière koweïtienne. Avec l’aide de nouvelle technologie, la couverture de la guerre a changé, les médias ont eu accès à des innovations militaires, telles que des images obtenues à partir d’armes équipées de caméras[33]. C’était la première fois, dans le cadre d’un événement tel qu’une guerre, que des journalistes devaient être escortés pas des responsables militaires[35]. Annex II of S/1999/356. L'occupation du Koweït a été unanimement condamnée par toutes les grandes puissances mondiales. Les conditions météorologiques furent modifiées jusqu'à 500 km à la ronde. 'Afghanistan, le renversement manu militari de Saddam Hussein, !es Printemps arabes, !es noyades de migrants, !es crises flnan­ Début de l’opération « Tempête du désert ». communément seconde guerre du Golfe, la première étant le conflit [limé de 1980 il 1988 entre l'Irak et l'Iran Les raisons qui amènent l'Irak à revendiquer périodiquement la princi­ pauté du Koweit sont de trois ordres: historique, géographique et économique. Le but de cette censure était d'éviter d’affecter les opinions publiques arabes et de révolter les opinions publiques occidentales, au nom d'une injustice flagrante[35]. Endless torment : The 1991 Uprising in Iraq And Its Aftermath, « Bombing Dual-Use Targets: Legal, Ethical, and Doctrinal Perspectives », Rapport d'information déposé en application de l'article 145 du Règlement par la commission de la Défense nationale et des forces armées en conclusion des travaux d'une mission d'information (sur les conditions d'engagement des militaires français ayant pu les exposer, au cours de la guerre du Golfe et des opérations conduites ultérieurement dans les Balkans, à des risques sanitaires spécifiques, « Dédommagement des 92 « Diambars » décédés pendant l'opération, Activité du Special Air Service durant la guerre du Golfe, Intervention alliée pendant la guerre civile russe, Coalition internationale en Irak et en Syrie, Opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie, Interventions militaires des États-Unis dans le monde, List of the lengths of American participation in major wars, Acquisitions territoriales des États-Unis, Covert United States foreign regime change actions, Pertes humaines américaines lors des guerres impliquant les États-Unis, Géopolitique en mer Méditerranée orientale, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_du_Golfe&oldid=178592147, Article manquant de références depuis août 2017, Article manquant de références/Liste complète, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Forces armées des États-Unis/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, les préparatifs militaires alliés au cours de l'automne, sabotage des puits de pétrole par les soldats irakiens (25-, 100 000 morts dans les bombardements précédant l'offensive terrestre selon une source non officielle du, 100 000 soldats tués (avec une marge d'erreur possible de 50 %) et 300 000 blessés selon une source de la, Entre 25 000 et 150 000 morts d'après d'« autres observateurs », Moins de 5 000 civils tués dans les bombardements, 2 140 pièces d'artillerie détruites sur 3 110, 1 856 blindés légers transporteurs de troupes détruits sur 2 870.